Cleophas Cormier est décédé paisiblement, à l’âge de 86 ans, au Centre de santé communautaire Sacré-Cœur, le 31 mars 2020. Notre oncle était un homme brave et courageux qui a fait face à de nombreux problèmes de santé au cours des 12 dernières années. Ses mots préférés de sagesse étaient, « Faut toujours être prêt à ajuster ses voiles », et il a pratiqué ceci chaque jour en adressant sa mobilité limitée en raison de problèmes de santé. Il est né et a Grand-Étang (et le Plakva), fils de Helen et Moise. Notre oncle a quitté sa communauté en 1952 pour poursuivre ses études à l’Université St FX, et a obtenu son diplôme en affaires et par la suite obtenu sa maîtrise en économie à Toronto, Ontario. Afin d’atteindre ses objectifs de carrière, il rentre au programme ROTC et a travaillé pendant les mois d’été avant d’obtenir son diplôme de l’Université St FX. Cleo était un type très déterminé qui a vécu une vie très pleine mais modeste. Il a travaillé comme économiste et à la direction générale avec Pêches et Océans pendant 35 ans et a pris sa retraite du gouvernement fédéral à l’âge de 55 ans. Cleo a passé ses jours de retraite à l’extérieur, faire la pêche et la randonnée avec son chien Tico. Il a acquis un voilier, a enseigné la voile et a passé beaucoup de temps sur l’eau. C’était un homme de grande foi et consacra une grande partie de son temps en tant que membre de l’église St Clements à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, où il résidait avec son épouse, Marie Jeanne. Sa passion et son amour pour Le « Plakva » l’ont finalement ramené dans son village natal.
Cleo laisse dans le deuil les membres de sa famille les plus proches qui l’ont aidé à faciliter ses derniers jours soit: nièces et neveux, Shirley MacEachern, Rose Marie Chiasson, Arthur, Marie Delia, Priscilla, Leon (Kathy MacArthur), Richard et Sheila. Il laisse aussi dans le deuil de nombreux autres membres de famille résidant à l’extérieur de cette province. Il fut prédécédé par son épouse Marie Jeanne, et ses sœurs et frères: Marie Cécile (Joseph,) Ernestine (Joseph), Joseph Albert (Yvonne), Denis Patrice (Marie Margaret), Elie George (Rosella), Gaston, Lionel et Edmond Bernard (Marie).
La famille tient à exprimer sa sincère gratitude au Dr Paul Sonier et à tous les autres fournisseurs de soins de santé qui ont pris soin de notre oncle pendant son court séjour au Centre de santé communautaire Sacré-Cœur.
« La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais aux moments qui nous soufflent. »
Les funérailles seront célébrés en l’église Saint-Joseph, Saint Joseph du Moine, et vous sera annoncé à une date ultérieure. Des dons peuvent être faits à Diabète Canada ou à la Fondation des maladies du cœur de la Nouvelle-Écosse.
Condoléances
Nos plus sincères condoléances a ses neveux et nièces.Je suis le filleul de Marie Jeanne et on se voyait souvent a Caraquet.Nos pensées sont avec vous en ses tristes moments.
Denise Et Real
Je vous présente mes condoléances les plus sincères.
Et je tiens à partager avec vous ce souvenir.
Jeune gradué n’ayant pas beaucoup sorti de ma ville de Québec, j’ai obtenu mon premier emploi au Ministère des pêches et des Océans en 1981 après un stage étudiant à Ottawa.
C’est monsieur le Directeur Cléo Cormier, qui m’avait fait passer l’entrevue de sélection à Halifax. En français bien entendu. Heureusement pour moi d’ailleurs, car mon anglais était déplorable. J’ai réussi le concours et l’on m’a offert le poste. J’en étais très fier (mes parents aussi!).
Mais pour être officiellement nommé, je devais réussir un « test de langue » car le poste d’économiste en question était qualifié officiellement de bilingue. J’ai finalement été nommé dans le poste et y suis resté 4 ans avec beaucoup de satisfactions. J’ai appris plus tard, par une adjointe administrative qui travaillait à la Direction du personnel, que j’avais en fait échoué le test de langue. Que mon anglais était inférieur aux normes établies et que l’on allait rejeter ma candidature pour cette raison. Mais Cléo, malgré mon échec, aurait alors demandé au service du personnel de revoir la classification linguistique du poste pour modifier l’exigence de « bilingue » à « unilingue français ». Et ce, après le concours complété! On lui aurait répondu que cela contrevenait aux règles de la Fonction publique du Canada, qu’on ne pouvait donc pas modifier les exigences après le processus de sélection complété. Cléo aurait insisté en ajoutant « Vous verrez, il l’apprendra bien l’anglais le petit gars! »
Je ne l’ai jamais remercié pour sa décision car lui-même ne m’en avait pas parlé. Cléo Cormier fut un mentor pour moi,. J’ai appris beaucoup sous sa direction. J’ai eu une très belle carrière dans la Fonction publique du Canada jusqu’à ma récente retraite. Et je la dois à l’humanité, le jugement et l’empathie de Cléo Cormier.
MERCI CLÉO!
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